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NO PASARAN

Comme tous les matins, depuis que notre bien aimée UE bloque en toute « démocratie » l’information provenant de la Russie, je me suis connecté sur le site du courrier des stratèges et à la lecture de l’article à la une je n’ai pu que partager celui-ci avec vous.

Toute honte bue. Le directeur général délégué de LCI, Fabien Namias, l’avouait le lundi 9 mai 2022 sur France Inter à propos du traitement médiatique du COVID 19:  « On a beaucoup donné la parole à des experts, des journalistes ou des éditorialistes extrêmement talentueux, mais qui n’avaient pas plus de compétences médicales que vous et moi, à part savoir choisir une boîte quand on a mal à la tête, voire des médecins : on a vu combien d’urologues, de néphrologues, ou autre, commenter la situation infectieuse et la situation virale… Je pense qu’il faut savoir en tirer les leçons »

Ce n’est vraiment pas le cas où dire “faute avouée à demi pardonnée”! Car derrière l’imposture soudainement objet d’une auto-critique complaisante, il y a l’arrogante bêtise de tous les prétendus “fact-checkers” qui nous ont expliqué que Didier Raoult ou Robert Malone étaient de médiocres scientifiques; il y a la publicité gratuite et mensongère pour des injections bâclées qui sont au vaccin ce que Florence Foster Jenkins est à l’opéra; il y a toutes les victimes d’effets secondaires de ces vaccins; il y a les monstrueux conflits d’intérêt qui caractérisent aujourd’hui une partie de l’industrie pharmaceutique. 

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Le contrôle des citoyens

Je copie colle une partie de l’article de John W. Whitehead et Nisha Whitehead, mes propres mots seraient inutiles tant je partage les conclusions.

« Big Brother ne nous observe pas, par choix. Nous le surveillons, par le nôtre… Lorsqu’une population se laisse distraire par des futilités, lorsque la vie culturelle est redéfinie comme une ronde perpétuelle de divertissements, lorsque la conversation publique sérieuse devient une forme de langage enfantin, lorsque, en bref, un peuple devient un public et que ses affaires publiques sont un spectacle de vaudeville, alors une nation se trouve en danger ; la mort de la culture est une possibilité évidente. » (Professeur Neil Postman)

Une fois encore, la programmation a changé.

Comme une horloge, la couverture médiatique de la dernière crise a changé de vitesse.

Nous sommes passés du confinement du COVID-19 au drame de l’élection Trump-Biden, à la crise Russie-Ukraine, aux audiences de confirmation de Ketanji Brown Jackson, à l’agression du comédien Chris Rock par Will Smith devant les caméras lors de la cérémonie des Oscars.

Les distractions, les distorsions et le théâtre politique ne cessent de s’enchaîner.

Le reality show permanent qu’est la vie dans l’État policier américain nourrit l’appétit vorace des citoyens pour les drames titillants et les feuilletons.

À l’instar de l’univers fabriqué dans le film The Truman Show (1998) de Peter Weir, dans lequel la vie d’un homme sert de base à une émission de télévision minutieusement mise en scène pour vendre des produits et faire de l’audimat, la scène politique américaine s’est transformée au fil des ans en un exercice soigneusement calibré sur la façon de manipuler, de polariser, de faire de la propagande et de contrôler une population.

C’est la magie des émissions de télé-réalité qui passent pour de la politique aujourd’hui : tant que nous serons distraits, amusés, occasionnellement indignés, toujours polarisés mais largement non impliqués et satisfaits de rester dans le siège du téléspectateur, nous ne parviendrons jamais à présenter un front uni contre la tyrannie (ou la corruption et l’incompétence du gouvernement) sous quelque forme que ce soit.

Plus on nous en met plein la vue, plus nous sommes enclins à nous installer dans nos fauteuils confortables et à devenir des spectateurs passifs au lieu de participer activement au déroulement d’événements inquiétants et effrayants.

Rutherford Institute