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HISTOIRE

Le 23 août 1927, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti passent sur la chaise électrique de la prison de Charlestown, Massachusetts. Les deux anarchistes italiens ont-ils été victimes d’une erreur judiciaire ? Leur procès a, en tout cas, mobilisé l’opinion internationale. Pour leurs accusateurs, les deux émigrés étaient de dangereux « rouges » étrangers.

Pour leurs défenseurs, ils restent les victimes symboliques d’une Amérique xénophobe, saisie par la « chasse aux sorcières ». L’affaire continue d’inspirer chanteurs et cinéastes. Elle a une dimension mythique et politique, qui efface, en partie, la vérité historique.

Pierre Milza la rétablit ici dans ses multiples composantes, à la lumière des derniers documents publiés aux États-Unis. Sans taire les polémiques qui entourent la culpabilité ou l’innocence de Sacco et Vanzetti.

« Rappelle-toi, Dante, rappelle-toi toujours ces choses. Nous ne sommes pas des criminels. On nous a condamnés sur un tissu d’inventions, on nous a refusé un nouveau jugement, et si l’on nous exécute après sept ans, quatre mois, onze jours de souffrances inexprimables, c’est pour les raisons que je t’ai dites, parce que nous étions pour les pauvres et contre l’exploitation et l’oppression de l’homme par l’homme. » Celui qui écrit ces lignes au fils de son compagnon de geôle Nicola Sacco, le 21 août 1927, n’a plus que quelques heures à vivre. Bartolomeo Vanzetti sera, en effet, mis à mort par électrocution dans la nuit du lendemain. Nicola Sacco l’aura précédé quelques instants auparavant sur la « chaise ».

L’affaire Sacco et Vanzetti continue, aujourd’hui encore, d’inspirer les cinéastes et les chanteurs. Elle suscite aussi de nouvelles interprétations, comme en témoignent les ouvrages publiés depuis quelques années et le colloque scientifique qui s’est tenu à Villafalletto – le village natal de Vanzetti – en 1987. Si elle s’inscrit dans le contexte de la crise sociale et de la réaction « nativiste » [1] qui ont suivi la fin du premier conflit mondial aux États-Unis, ce qui explique l’ampleur mondiale du mouvement d’opinion en faveur des condamnés de Charlestown, elle est d’abord la conséquence directe d’un fait divers qui implique, au cœur de l’Amérique puritaine, deux représentants de la « nouvelle immigration ».https://www.lhistoire.fr/sacco-et-vanzetti-autopsie-dune-affaire-1921-1989

Anarchie et double pouvoir

Cela faisait quelques temps que je n’étais pas retourné sur le site jbl 1960, et ce matin une envie soudaine me titilla !!


AVANT – PROPOS
Très bonne analyse ancrée dans la réalité des luttes quotidiennes dans le
monde et les fondements essentiels du cœur de l’anarchie qui est un mode
de vie ne l’oublions jamais et qui donc organise naturellement
horizontalement la vie sociale pour nous mener à la société des sociétés
des associations libres émancipées.
En ce qui nous concerne, nous ne pensons pas qu’il y ait opposition,
antagonisme entre les deux visons anarchistes présentées ici par Crossin,
mais complémentarité. Le succès de la société des sociétés à venir tiendra
des deux et surtout dans ses APPLICATIONS PRATIQUES dans la vie
quotidienne, c’est à dire qu’il faudra AGIR en plus de réfléchir et de
discuter… La société émancipée à venir sera un nouveau MODE DE VIE, il
est important de bien le comprendre et celui-ci emportera le vieux monde
sur son passage, ce vieux monde qui n’en finit pas de mourir et qui crée
des monstres dans son agonie pour paraphraser Gramsci.

L’anarchie, ce n’est pas le bordel

Petit rappel nécessaire afin de clarifier ma position fondamentale sur l’anarchie qui reste et demeure pour moi la seule solution afin de créer un monde digne de l’humanité.

Les médias font toujours tout pour amalgamer et confondre l’anarchie avec le désordre, le bordel … alors que c’est exactement le contraire : l’anarchie place l’homme au centre des préoccupations de chacun alors que le capitalisme nie la vie de l’homme et considère celui-ci comme une vulgaire marchandise soumise aux règles de la production, de la concurrence et de la consommation.

L’anarchie c’est la démocratie directe, la forme la plus parfaite de démocratie. C’est en pratiquant la démocratie directe que l’on peut améliorer le bien commun pour l’avantage de tous et ce dans le respect des autres et de la nature. L’anarchie n’est pas le chaos, mais la responsabilité collective. L’on comprend aisément pourquoi l’anarchie est si violemment caricaturée par le système dominant, et par une partie des sociaux-démocrates qui ne souhaitent plus changer le monde, et acceptent le cadre capitaliste comme seul cadre imaginable. Ils ont abandonné leurs idéaux, notamment le désir d’émancipation par liquidation du capitalisme, que ce soit par révolution ou par réformes.

Le mouvement anarchiste, foncièrement anticapitaliste par essence, est l’abolition du pouvoir étatique, religieux, économique et politique. Une partie essentielle du mouvement anarchiste, définit la libération collective comme un des moyens de la liberté individuelle, et pense que la compréhension du monde passe par une analyse des classes sociales. Au final l’émancipation de l’humanité doit être la fin de toutes les grandes exploitations et oppressions. Ce socle commun à une partie des anars, des marxistes ou des anticapitaliste explique que les uns et les autres se retrouvent dans des batailles communes, dans un camp commun, même si les oppositions et divergences peuvent parfois être violentes.

Marx pensait-il que le but ultime du communisme était l’anarchie lorsqu’il écrivait : « Tous les socialistes entendent par anarchie ceci : le but du mouvement prolétaire – l’abolition des classes – une fois atteint, le pouvoir d’État disparaît et les fonctions gouvernementales se transforment en de simples fonctions administratives ». Il est vrai que Marx ne connaissait pas les socialistes d’aujourd’hui, et serait étonné par nos communistes !

Les hommes ne sont-ils pas capable de s’intéresser quotidiennement, hebdomadairement, ou mensuellement à la vie politique ? Ne sont-ils pas capable de définir ensemble, les règles de la vie sociale dans le respect du bien commun et de la chose publique par une démocratie directe ? Ou bien doivent-ils continuer à pratiquer la « démocratie » que l’on connait chez nous ? C’est-à-dire de voter à intervalles fixes pour des professionnels de la politique au service d’intérêts particuliers d’un clan de nantis qui nous considèrent comme la France d’en bas et dont les décisions une fois élus ne tiennent même pas compte de la personne humaine. Bon certes, le phénomène n’est pas nouveau, mais je crois que nous sommes désormais arrivés à un tel point de putréfaction de la société, qu’il y a maintenant une urgente nécessité à dresser d’abord un constat des lieux, un diagnostic sérieux, et établir le constat de décès de la démocratie, qui s’est faite occire par la ploutocratie, au service du capitalisme, qui est notre réalité d’aujourd’hui.

Sinon, en attendant, on peut toujours aller voter et changer autant qu’on veut nos dirigeants ; Tant qu’on ne renversera pas ce système (ploutocrate) lui-même, en anéantissant toutes ces institutions qui le servent si docilement, on n’en sortira pas ! Vive la grève générale expropriatrice, vive la révolution sociale et libertaire, vive l’autogestion, vive l’anarchie.

par Alex Capucin.

Recherche menée par Robert Gil.

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